17.10.11

Autopromotion : 24 Images, no 154, oct.-nov. 2011, p. 42-43.



Je signe, dans le dernier numéro de 24 Images, un article sur le travail de la réalisatrice tchèque Helena Třeštíková. Le travail de la documentariste s'inscrit tout entier dans la durée, interrogeant le passage du temps et son effet sur les individus. Le projet documentaire tient avant tout lieu d'inventaire social : devant l'accumulation d'images du quotidien, de clichés non importants, de gestes répétés inlassablement, la mosaïque narrative trouve tout son sens. Dans un cycle débuté à partir de la fin des années 1980, Helena Třeštíková s’intéressera entre autres aux exclus de la société : délinquants, drogués, tous ces gens invisibles et incompris dont elle met en lumière le réel troublant. Ces portraits les plus achevés de la documentariste (Katka, 2010; René, 2008; Marcela, 2007) constituent un travail colossal qui m'a réellement marqué, particulièrement dans sa façon de questionner la relation filmant-filmé.

1 commentaire:

Catherine a dit...

Oh, j'ai hâte de lire ça!