
J’arrive à moins de 75 pages de la fin d’Infinite Jest, de David Foster Wallace, et j’ai peur de ne plus jamais lire un roman de la même manière : un mélange d’intérêt toujours renouvelé, de honte d’avoir peut-être lu en diagonale par moments, augmentée par le sentiment de participer, même seulement en lisant, à un événement majeur de la littérature, qui doit ressembler au sentiment qu’auraient pu avoir les premières personnes à assister au lancement d’une navette spatiale. J’en suis bouleversé au point où, à partir de maintenant, je dis que je fais partie de la première génération Post-David Foster Wallace.
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Dans le dernier mois, j’ai voulu écrire : la légende du palindrome infini, l’histoire d’un homme qui prétend être le premier homme à être amoureux, une nouvelle sur la chienne à Jacques, une histoire de hockey avec un personnage nommé Jean-Luc Canada, 1 mètre 85, 200 lbs, joueur de centre, une série de faits vécus à la This American Life impliquant des entrevues avec des gens de mon entourage pour former une sorte d’histoire orale partielle du Québec, une nouvelle en anglais dont le titre serait « Let’s Nothing », une nouvelle d’un gars payé pour inventer des adresses Internet et dont le titre serait « www.swipswipswip.com ».
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Je m’aperçois, ce matin, que c’est la toute première fois que je sens une odeur de pet dans un métro bondé et que ça ne vient pas de moi. Je m’étonne ensuite de trouver ça franchement répugnant.
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Dans le dernier mois, j’ai voulu écrire : la légende du palindrome infini, l’histoire d’un homme qui prétend être le premier homme à être amoureux, une nouvelle sur la chienne à Jacques, une histoire de hockey avec un personnage nommé Jean-Luc Canada, 1 mètre 85, 200 lbs, joueur de centre, une série de faits vécus à la This American Life impliquant des entrevues avec des gens de mon entourage pour former une sorte d’histoire orale partielle du Québec, une nouvelle en anglais dont le titre serait « Let’s Nothing », une nouvelle d’un gars payé pour inventer des adresses Internet et dont le titre serait « www.swipswipswip.com ».
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Je m’aperçois, ce matin, que c’est la toute première fois que je sens une odeur de pet dans un métro bondé et que ça ne vient pas de moi. Je m’étonne ensuite de trouver ça franchement répugnant.
7 commentaires:
Dis donc, Will, as-tu participé à ça? Est-ce que c'est toi qui m'en a parlé? J'ai un blanc tout-à-coup.
http://infinitesummer.org/archives
Ben, j'ai pas participé, et je connais ça, mais j'suis pas sûr de t'en avoir parlé.
Cela dit, je trouve ça assez intense, le culte qui est voué à cette oeuvre sur Internet...
J'ai l'impression que cette fille ne boit pas du jus d'orange, mais un potage à la courge.
Tu as trouvé l'image où au fait?
Je suis d'accord avec Anne-Marie.
Ou bien c'est un jus de mangue.
C'est une possibilité.
http://awkwardfamilyphotos.com
On en parlait plus bas.
C'est un jus de carotte.
Avec son costume elle ressemble à un gros insecte.
Will, je pense qu'il faut arrêter avec les « post » parce que c'est tellement 2009, et se trouver des « proto »; t'es tellement proto-2010ies, proto-post-hyper-méta-quelque chose; il faut vraiment y réfléchir.
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